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Bienvenue sur mon blog, un espace dédié à la réflexion, au partage et à l’échange sur les sujets qui façonnent ma pratique de coach professionnelle en tant que « sparring-partner » pour entraîneurs et cadres sportifs.
Je pose ici un regard personnel sur mon actualité dans mes différentes activités auprès des sportifs, qu’elle soit liée au leadership, à la gestion d’équipe, à la prépa mentale, ou encore à la dynamique de la performance. Ces thématiques m’animent profondément et nourrissent au quotidien ma pratique auprès des coachs.
Mon objectif est de vous offrir des clés de réflexion et des pistes concrètes pour nourrir votre propre pratique, vous inspirer et vous accompagner dans votre quête d’excellence. Ensemble, je vous propose d’aller au-delà des évidences, de questionner les idées reçues, et de trouver des réponses adaptées aux défis que vous rencontrez dans votre parcours.
Ce que les entraineurs peuvent apprendre d’une étude menée sur les golfeurs
J’ai lu un article du Journal de Québec qui expliquait que, selon une étude récente, « pour le cerveau d’un golfeur, rater un putt facile équivaut à apprendre qu’un proche est impliqué dans un accident de voiture ». !
Et là forcément je fais un lien avec les coachs.
Quand l’intuition trompe l’entraîneur : l’histoire d’un joueur écarté trop vite
Imaginez : un joueur se présente, motivé à rejoindre votre équipe. Sur le papier, il a de grandes qualités, il est même le meilleur du moment à son poste. Mais vous, vous avez un doute. Vous avez entendu dire certaines choses qui vous donnent une mauvaise impression. Vous décidez de ne pas le retenir. La saison suivante il performe encore plus… mais dans l’équipe directement adverse. Et vous regrettez.
Un scénario, comme pour chacun de mes articles, inspiré de faits réels tirés de ma pratique.
Derrière ce type de décision, il y a souvent moins une question de compétence que des biais cognitifs qui s’invitent. En avoir conscience permet de mettre en œuvre des stratégies pour les déjouer.
« On n’a clairement pas l’effectif pour gagner » : quel rôle pour le coach ?
Dans l’imaginaire collectif, le rôle du coach est simple : conduire son équipe à la victoire. Mais la réalité est parfois un peu + complexe !
Tous les collectifs n’ont pas le même niveau, les mêmes talents ou les mêmes ressources. Et tout simplement certaines saisons ou certains championnats, malgré toute l’énergie et la préparation qui peuvent être données, la victoire n’est juste pas accessible.
Alors, quel travail pour le coach ? Doit-on se résigner à la défaite ?
Il me semble que c’est précisément dans ces situations que le travail du coach prend toute sa valeur. Le rôle du coach n’est pas seulement de viser un résultat, mais de développer son équipe et lui permettre de donner sa meilleure performance possible.
Entraineurs face au tribunal des réseaux sociaux
Être entraîneur d’une équipe de haut niveau c’est porter sur ses épaules le poids d’attentes immenses : celles du club, des partisans, des sponsors, des médias… et aujourd’hui aussi celles des réseaux sociaux. Ces derniers ont transformé la manière dont les entraîneurs sont perçus, commentés, jugés. Même ceux qui choisissent de ne pas y être présents se retrouvent exposés malgré eux : les critiques et les commentaires circulent, sont relayées, les infos transformées. Et ils finissent toujours par arriver jusqu’au coach
Être dans le moment : un défi partagé entre joueurs et staff
Dans le sport de haut niveau, la capacité des sportifs à « être dans le moment » est un essentiel de la performance. Ce moment où il n’y a plus de place pour les regrets, les doutes ou les suppositions. Juste l’action, la lucidité, la présence totale. Mais être dans le moment n’est pas seulement un défi individuel : c’est une culture à installer dans toute l’équipe. Car la performance de l’équipe dépend pleinement de la performance de son staff !
La performance du staff ne se mesure pas uniquement à ses choix stratégiques ou à la pertinence des entraînements. Elle se mesure aussi à sa capacité à incarner la présence, et être un repère fiable pour les joueurs.
Le sommeil : un levier clé pour la récupération et la performance
Qui dit compétition internationale, dit fonctionnement en mode dégradé. Mon actu m’invite à évoquer cette semaine la récupération qui fait partie intégrante de la perf et de la préparation mentale !
Qu’il s’agisse de coaching, de sport, de management, on insiste souvent sur l’action : s’entraîner, répéter, s’organiser, repousser ses limites. Pourtant, une dimension essentielle reste parfois mal considérée : la récupération. Et le sommeil (dormir et bien dormir) est la clé de la récup.
Une revue systématique publiée en février 2025 dans Quality in Sport (The Importance of Sleep in Athletic Performance – A Systematic Review) vient rappeler une évidence qu’il est bon rappeler : le sommeil est bien plus qu’un temps de repos. Il est un pilier central de la performance, de la récupération et de la santé mentale.
Si les résultats concernent les sportifs, ils sont bien évidemment tout aussi pertinents pour tous ceux dont l’outil de travail est : soi-même.
Nouveau poste : ligne d’arrivée ou starting-blocks ?
La nouvelle saison a commencé et, comme chaque année, avec elle la prise d’un nouveau poste pour un bon nombre de professionnels du sport.
Décrocher un poste pour lequel on a travaillé fort afin d’être choisi, c’est une réussite. C’est une reconnaissance, parfois l’aboutissement de plusieurs années d’efforts, d’expériences accumulées, de sacrifices consentis. Mais n’avez-vous jamais eu la sensation de prendre ce recrutement comme une ligne d’arrivée : « j’y suis enfin ! ». En fait il est fréquent que, oui, mais on ne s’en rend pas toujours compte. Et cela peut être dangereux. Parce que si l’on aborde cette étape comme un sommet atteint, le risque est grand de basculer dans une posture statique. Or, dans la réalité, le vrai travail commence à partir du moment où l’on entre dans ce nouveau poste. C’est un point de départ, et non une ligne d’arrivée.
De la pression du métier de coach, à sa propre posture : entrainer « juste »
Il y a quelques jours, j’ai lu un article sur le site d’information de l’Université Laval, Québec, qui m’a questionnée.
Dans le sport, on entend souvent parler de force, de discipline, de dureté. On célèbre les entraîneurs « qui ne lâchent rien ».
Avez-vous parfois cru que hausser le ton, durcir vos exigences, ou bousculer un sportif était « pour son bien » ? Avez-vous déjà pensé : « S’il veut réussir, il doit encaisser » ?
L’article explique qu’entre 44 % et 86 % des entraîneurs admettent avoir déjà eu un comportement violent. Ça force à se demander : quelles traces ai-je laissées chez les personnes que j’ai entraînées ? Non ?
Ton cerveau : ton système d’infos intégré
Il y a quelques temps, un coach que j’avais accompagné en supervision m’avait confié avoir été surpris de se livrer autant dans la séance. Déstabilisé, il ne savait pas quoi en faire. Ce qu’on ose accueillir et partager dans ce travail peut nous bousculer, mais c’est aussi là que commence la vraie progression ! Après un travail ensemble en profondeur, et quelques mois écoulés, il est revenu vers moi cette semaine pour me donner des news et me partage se sentir plus fort.
Focus sur mon mantra : « Master your inner game ».
Mental des entraîneurs : focus sur les moins de 40 ans
La santé mentale dans le monde du sport est de + en + reconnue comme un enjeu crucial. Si l’attention s’est longtemps concentrée sur les sportifs, on parle de + en + du staff et des entraineurs.
Focus sur les dernières études et les entraineurs de moins de 40 ans