Il y a ces choses que l’on sait qu’on "devrait" faire : demander un retour, avoir une explication, demander une aide, … et pourtant, on les repousse. Encore. Demain. Ou plus tard. On appelle ça la procrastination. C’est un mot souvent utilisé, parfois accompagné d’un...
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La clé du Leadership : oser se faire aider
Il y a quelques temps, un cadre avec lequel je travaille m’a rapporté une situation qui m’a questionnée : un coach qui vivait des difficultés importantes dans sa fonction, depuis de nombreux mois, sans qu’il ne parvienne à se sortir de cette situation, a refusé de se faire aider. Son poste nécessitait une réaction, les résultats étant attendus.
Plutôt que d’évoquer directement la conséquence immédiate disponible dans ce type de situation, je veux parler du congédiement, le cadre a proposé au coach de l’aider en lui permettant de travailler avec moi. Objectifs : 1. lui permettre d’analyser les situations problématiques et de construire les solutions pour se développer et retrouver sa performance, 2. lui donner un espace sécurisé, safe, dans lequel il puisse déposer tous ce qu’il porte depuis longtemps et qui l’empêche de travailler en sérénité.
Le coach a refusé l’aide.
La proposition du cadre m’a semblé bien évidemment pertinente et j’ai été heureuse de constater que le travail de supervision peut trouver sa place une fois qu’il est connu et compris.
Le refus du coach m’a quant à lui bien évidemment questionnée. Pour quelle raison cet entraineur a-t-il refusé ?
Un entraineur, dans l’inconscient collectif, n’a besoin de personne, il est fort en toute circonstance. Impossible de montrer ce qui pourrait être interprété comme une faiblesse. Me faire aider = je suis faible ou je ne vais pas bien.
Il est temps de faire tomber le mythe du « Je n’ai pas besoin d’aide » …
Un coach devrait être prêt à répondre aux besoins des autres en mettant de côté les siens ? Vous trouvez cela sérieux ?
Les coachs outre-Atlantique valorisent depuis longtemps l’appel à l’aide en partageant leur collaboration avec un superviseur (« sparring partner » aux US). C’est très naturellement qu’ils demandent du feed-back et un travail sur eux-mêmes pour supporter la pression et les exigences de leur poste.
Le travail de supervision n’a rien de magique ou d’extraordinaire. Mais travailler sur soi, avec un professionnel de l’accompagnement, permet de se développer et de dépasser les difficultés plus facilement.
When going get tough in Leadership, make it easy to have some help.