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Quand le cerveau surchauffe
Chaque été la chaleur s’installe un peu +, on s’en rend bien compte en ce moment. Je m’apprête à travailler en extérieur la semaine prochaine alors que la météo anticipe un thermomètre très élevé. Une mission particulièrement exigeante que je me dois de réussir mais qui va se retrouver impactée par la chaleur ! Et oui, mon outil de travail c’est mon cerveau. Et si mon corps sait — plus ou moins — s’adapter à ces températures extrêmes, mon cerveau, lui, y est particulièrement vulnérable.
L’occasion donc d’évoquer cette semaine ce qu’il se passe vraiment dans notre cerveau quand le thermomètre s’emballe. Fatigue, difficultés à se concentrer, irritabilité… mais aussi effets + profonds sur la mémoire, le sommeil et même la santé mentale. Que des joyeusetés !
🧠 Le cerveau, organe sensible à la température
Notre cerveau est un organe finement réglé. Il fonctionne de manière optimale à une température très proche de 37 °C. Lorsqu’il fait chaud — surtout en période de canicule — plusieurs mécanismes se dérèglent :
- Hyperthermie cérébrale : la température du cerveau peut grimper plus vite que celle du corps. Et une élévation même petite peut perturber l’activité neuronale.
- Diminution de l’irrigation : sous chaleur et déshydratation, le débit sanguin cérébral diminue, ce qui limite l’apport en oxygène et en nutriments.
- Inflammation silencieuse : la chaleur active certaines cellules immunitaires du cerveau, libérant des substances qui altèrent les fonctions cognitives.
🎓 Les performances cognitives en chute libre
Des études menées sur de jeunes adultes pendant des vagues de chaleur ont montré que :
- Les temps de réaction augmentent de 10 à 15 %,
- Les scores de mémoire de travail baissent significativement,
- La concentration diminue, tout comme la capacité à prendre des décisions.
Les tâches complexes sont les premières affectées : résolution de problèmes, logique, organisation… C’est comme si le cerveau passait en mode “économie d’énergie”.
🌙 Le sommeil perturbé, l’attention impactée
La chaleur a aussi un impact majeur la nuit. L’endormissement devient plus difficile, les réveils nocturnes se multiplient, et les phases de sommeil profond (essentielles à la récupération cognitive) sont réduites. Résultat : fatigue chronique, baisse d’attention, irritabilité.
Un mauvais sommeil renforce le brouillard mental déjà causé par la chaleur. C’est un cercle vicieux.
💧 Déshydratation et perte de clarté mentale
Le cerveau est composé à près de 80 % d’eau. Lorsqu’on est déshydraté, même légèrement, les effets sont immédiats : maux de tête, troubles de l’humeur, ralentissement de la pensée.
Certaines recherches montrent qu’une perte de seulement 1 à 2 % du poids corporel en eau suffit à affecter la mémoire à court terme et la vigilance.
😟 Une chaleur qui joue sur les émotions !
La chaleur ne fatigue pas seulement le corps. Elle agit aussi sur notre stabilité émotionnelle :
- Hausse de l’irritabilité, de l’anxiété et de l’impulsivité,
- Augmentation des comportements agressifs (observée dans plusieurs études épidémiologiques),
- Aggravation possible de certains troubles psychiatriques (dépression, bipolarité, schizophrénie).
Notre cerveau, sous stress thermique, produit davantage de cortisol, l’hormone du stress, ce qui accentue les troubles.
✅ A quoi vais-je devoir être attentive pour performer malgré la chaleur ?
>> Tout simplement éviter les efforts mentaux intenses aux heures les plus chaudes ahah. Mais ça c’est mort, c’est justement là qu’il va falloir que je performe !
Alors quoi ?
- M’hydrater régulièrement, même sans soif
- Rafraîchir mon corps, mais aussi la tête : passer ma tête sous l’eau, éventail.
- Bien dormir (ventilo et pas de drap)
- Petit tour dans les espaces + frais dès que je peux
- Profiter de la nuit pour redescendre le stress thermique
Les vagues de chaleur deviennent + fréquentes et + longues. Si le lien entre température et santé physique est maintenant bien documenté, celui avec la santé mentale et cognitive mérite + d’attention. La recherche avance, mais il est urgent de reconnaître que le climat a aussi un impact neurologique et psychologique.
Et de prendre soin de sa tête autant que de son corps. Parce que la performance cérébrale demande aussi qu’on s’occupe d’elle !
L’image illustrant cet article a été créée à l’aide de l’intelligence artificielle (ChatGPT – OpenAI), sur une idée originale de l’autrice.