Développement et performance des leaders sportifs

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Bienvenue sur mon blog, un espace dédié à la réflexion, au partage et à l’échange sur les sujets qui façonnent ma pratique de coach professionnelle en tant que « sparring-partner » pour entraîneurs et cadres sportifs.

Je pose ici un regard personnel sur mon actualité dans mes différentes activités auprès des sportifs, qu’elle soit liée au leadership, à la gestion d’équipe, à la prépa mentale, ou encore à la dynamique de la performance. Ces thématiques m’animent profondément et nourrissent au quotidien ma pratique auprès des coachs.

Mon objectif est de vous offrir des clés de réflexion et des pistes concrètes pour nourrir votre propre pratique, vous inspirer et vous accompagner dans votre quête d’excellence. Ensemble, je vous propose d’aller au-delà des évidences, de questionner les idées reçues, et de trouver des réponses adaptées aux défis que vous rencontrez dans votre parcours.

L’hypersensibilité dans le coaching : fiction populaire ou réalité neurobiologique ?

L’hypersensibilité dans le coaching : fiction populaire ou réalité neurobiologique ?

Je rencontre régulièrement dans mes accompagnements des professionnels « hautement sensibles » ou HSP (Highly Sensitive Persons). Cette singularité peut leur apporter beaucoup de difficultés tout en leur conférant un puissant outil. Le fait est que nous sommes tous différents par le matériel génétique qui nous a été transmis. Notre « sensibilité » n’y échappe pas. Mais de quoi parle-t-on ?
Focus cette semaine sur la recherche scientifique à propos de l’« hypersensibilité » qui peut être à la fois source de défi et de richesse.

Mindfulness ou mind-wandering : faut-il vraiment choisir ?

Mindfulness ou mind-wandering : faut-il vraiment choisir ?

La pause estivale m’invite souvent au « mind-wandering ». Et vous ? Et j’adore laisser mes pensées vagabonder. Pourtant, on nous explique aujourd’hui que la pleine conscience est LE mode de fonctionnement cognitif qu’il nous faut absolument avoir. La mindfulness est valorisée comme remède à la dispersion mentale, le wandering est vu comme une perte de temps, un fonctionnement improductif.
Et bien plutôt que de les opposer, je propose dans cet article de les réconcilier. Car ces deux états mentaux, en apparence antagonistes, sont en réalité profondément complémentaires.

La tête et le capteur : la nouvelle ère du coaching d’équipe

La tête et le capteur : la nouvelle ère du coaching d’équipe

Ces dernières années, le monde du coaching sportif, notamment en contexte collectif, a connu une transformation profonde. L’émergence de technologies toujours plus avancées, couplée à l’intégration de l’IA, a bouleversé la manière dont les entraîneurs analysent, préparent et interagissent avec leurs équipes.
Mais on voit très clairement que dans le même élan, un phénomène parallèle se développe en miroir : la montée en puissance du travail mental dans les approches de performance.
Loin d’être opposés, ces deux axes sont aujourd’hui en coévolution, illustrant combien la performance ne peut se réduire à une simple accumulation de données.

Une pause qui n’en est pas une ?

Une pause qui n’en est pas une ?

Quand la saison est terminée, une nouvelle phase démarre pour le head coach. Ce moment que beaucoup associent à une pause bien méritée est, en réalité, une transition exigeante, souvent invisible. Le mental reste en mouvement. On travaille aux recrutements, on revoit les moments clés de la saison écoulée, on anticipe l’organisation de la reprise. Et sans vraiment s’en rendre compte, l’esprit reste accroché à la dynamique de performance, comme s’il ne savait plus faire autrement…

Ce qui nous dérange parle de nous… et peut nous transformer

Ce qui nous dérange parle de nous… et peut nous transformer

« Si ça gratte, c’est qu’il se passe quelque chose. »
Ce moment dans mon travail où « ça gratte » l’autre, c’est un signal. Une tension. Un point de bascule.
Ce qui nous dérange quand on travaille sur soi n’est jamais anodin. Une question qu’on évite. Une direction qu’on refuse d’explorer. Une proposition que l’on ne saisit pas. Autant de situations qui dirigent mon attention.
Et si, plutôt que de fuir cet inconfort, nous l’interrogions ? Si c’était justement là que ça se passait ?

Quand le cerveau surchauffe

Quand le cerveau surchauffe

Chaque été la chaleur s’installe un peu +, on s’en rend bien compte en ce moment. Je m’apprête à travailler en extérieur la semaine prochaine alors que la météo anticipe un thermomètre très élevé. Une mission très exigeante qui va se retrouver impactée par la chaleur ! Et oui, mon outil de travail c’est mon cerveau. Et si mon corps sait — plus ou moins — s’adapter à ces températures extrêmes, mon cerveau, lui, y est particulièrement vulnérable.
L’occasion donc d’évoquer cette semaine ce qu’il se passe vraiment dans notre cerveau quand le thermomètre s’emballe. Fatigue, difficultés à se concentrer, irritabilité… mais aussi effets + profonds sur la mémoire, le sommeil et même la santé mentale. Que des joyeusetés !

Cohésion d’équipe : habileté naturelle ou compétence à développer ?

Cohésion d’équipe : habileté naturelle ou compétence à développer ?

Mon actu m’invite à explorer la cohésion d’équipe, un pilier essentiel de la performance collective. Ce sujet est au cœur d’un collectif national tout jeune, composé de profils de joueurs particulièrement différents par leur âge et leur expérience, sur fond de compétition internationale.
Et s’invite tout naturellement le questionnement : la capacité à créer ou entretenir la cohésion est-elle une qualité innée chez un joueur ? Ou s’agit-il d’une compétence qu’on peut apprendre, développer, entraîner ? Et au fond, qu’est-ce que cela implique pour le coach ?

L’incertitude : un défi pour le cerveau, une opportunité pour la croissance intérieure

L’incertitude : un défi pour le cerveau, une opportunité pour la croissance intérieure

L’incertitude nous déstabilise.
Mais pourquoi ce sentiment d’inconfort face à l’imprévisible ? Pourquoi notre cerveau, pourtant si sophistiqué, peine-t-il à composer avec l’inconnu ?
Face à une décision importante, à une transition de vie ou à une simple absence de réponse claire, on s’agite. Derrière cette agitation se cachent des mécanismes cérébraux profonds que les neurosciences commencent à mieux comprendre.
Mais au-delà du biologique et du psychologique, la philosophie nous propose une autre voie : celle d’un apprentissage de l’incertitude, non pas comme une faille à corriger, mais comme une condition à embrasser.

Du stress à la performance… ou à la rupture ?

Du stress à la performance… ou à la rupture ?

En tant qu’entraîneur, on sait que le stress fait partie intégrante du sport de haut niveau. Il peut être moteur : il pousse à l’action, aiguise les réflexes, mobilise les ressources. Mais il peut aussi devenir destructeur s’il s’installe sans régulation. Tout l’enjeu est de reconnaître où se situe la limite.

Ces trucs qu’on repousse toujours (et qui parlent de nous)

Ces trucs qu’on repousse toujours (et qui parlent de nous)

Il y a ces choses que l’on sait qu’on « devrait » faire : demander un retour, avoir une explication, demander une aide, … et pourtant, on les repousse. Encore. Demain. Ou plus tard.
On appelle ça la procrastination. C’est un mot souvent utilisé, parfois accompagné d’un brin de culpabilité. Mais c’est surtout un phénomène très humain – et qui mérite mieux qu’un « faut juste s’y mettre ».